Henry Spiess und Elisabeth Krouglicoff stehen oben. Ramuz, Cécile Ramuz-Cellier und Anne-Marie Monnet sitzen unter ihnen. Alle ausser Anne-Marie Monnet blicken in die Kamera. Die Fotografie wurde 1912 in Paris aufgenommen.

De 1904 à 1914, Ramuz est installé à Paris et se consacre uniquement à l’écriture. Dans la capitale française, il mène une vie de célibataire, simple, dans des appartements sans grand confort. Il fréquente et noue de profondes amitiés avec des écrivains et des artistes suisses, fils et filles de bonne famille installés comme lui à Paris (ils sont forts nombreux), dans le quartier de Montparnasse auquel il reste fidèle, au gré de ses déménagements. L’écrivain n’intègre pas d’autres cercles littéraires ou mondains, et sort relativement peu. Il écrit et cherche à vivre de sa plume. Onze grands textes naissent au cours de ces années, dont neuf sont publiés, d’Aline à Vie de Samuel Belet.

On me demande pourquoi je vis à Paris, je réponds, « Je vis à Paris parce que dans mon pays je serais isolé, et ici je suis solitaire. » 

Journal, le 7 décembre 1911 

Unterschrift

Die Schweizerinnen und Schweizer der Rue Boissonade. Von oben nach unten: Henry Spiess, Elisabeth Krouglicoff, Cécile Ramuz-Cellier, C. F. Ramuz, Anne-Marie Monnet, 1912

Collection C. F. Ramuz, BCUL

DR